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3 Secteurs porteurs pour accroitre la valeur ajoutée de l’Afrique dans la chaine de valeur mondiale

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L’institut Montaigne, un think tank français qui regroupe des cadres d’entreprises, des hauts-fonctionnaires, des universitaires et des représentants de la société civile, a publié un rapport sur les relations Union Européenne-Afrique.
Le rapport analyse les rapports entre l’Afrique et l’UE et propose des pistes pour favoriser une meilleure répartition des chaines de valeur sur certains secteurs. Le think thank propose trois secteurs.

Les produits agricoles et la pêche

La transformation des produits agricoles reste marginale sur le plan local. En Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, le taux de première transformation n’est que de 35 %, avec un objectif ambitieux du gouvernement ivoirien de monter à 50 % à l’horizon 2020. Le rapport propose des pistes pour accroitre l’intervention de l’UE pour appuyer les parties prenantes africaines.
Avec 10 millions de personnes travaillant dans le secteur de la pêche, c’est un secteur porteur Le rapport propose de réorienter les subventions et les négociations entre l’UE et ces pays sur le segment de la transformation plutôt que sur la capture des poissons.

La valorisation des déchets

Selon le think thank, c’est un secteur créateur d’emplois et capable de créer un effet d’entrainement via la fourniture de matières premières pour le secteur manufacturier (textile, papier, ciment, produits plastiques ou composites recyclés).
La production des déchets est faible mais augmente rapidement, la production devrait tripler d’ici 2050. De plus, le taux de collecte peut largement être amélioré. C’est aussi un enjeu mondial sur lequel le développement de technologies africaines pourrait émerger.

L’industrie culturelle

En 2015, l’économie culturelle africaine a été la moins développée au monde avec des revenus qui pèsent seulement 1,1% du PIB à l’échelle du continent. Selon le rapport, l’industrie culturel est un levier de croissance, d’affirmation et de soft power pour les pays africains. L’une des barrières majeures au développement de l’industrie est le déficit en termes de gestion de droits d’auteur. Les ayant droits ne sont pas rémunérés correctement.
En Côte d’Ivoire, une étude réalisée par l’UNESCO montrait que le secteur culturel contribuait à 2,8 % du PIB de la Côte d’Ivoire. L’étude montre la nécessité d’une professionnalisation du secteur, l’absence d’une nomenclature précise qui définirait les rôles et obligations des différents acteurs des différentes filières culturelles.

Lynn-karelle
Expert Etude Sectorielle
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