Finance & Banques

Banque africaine de développement : Sidi Ould Tah ouvre un nouveau cycle

Publié

le

Credit photo : African Development Bank Group (AfDB)

L’ ancien ministre mauritanien, élu avec un soutien massif, place son mandat sous le signe des réformes et de la mobilisation de capitaux privés pour l’Afrique.

La Banque africaine de développement (BAD) entre dans une nouvelle phase. Sidi Ould Tah, ex-président de la BADEA et ancien ministre des Finances de Mauritanie, a pris officiellement ses fonctions à Abidjan comme neuvième président de l’institution panafricaine.

Élu avec 76 % des voix, il succède à Akinwumi Adesina, qui aura marqué la décennie par l’expansion du capital de la Banque et un volume d’engagements de 102 milliards de dollars.

Fort de quatre décennies d’expérience, M. Tah entend adapter la Banque aux urgences du continent : inclusion financière, transition énergétique, industrialisation et résilience climatique. Son programme des 100 premiers jours repose sur une réorganisation interne, un dialogue renforcé avec les gouvernements et une ouverture accrue aux investisseurs institutionnels.

« La BAD ne doit pas chercher à être tout pour tout le monde. Elle doit se concentrer sur les domaines où elle peut avoir le plus d’impact », a-t-il souligné, annonçant aussi un pilier inédit dédié à « l’investissement dans la paix ».

Avec un capital de 318 milliards de dollars et une solide crédibilité financière, la Banque dispose de marges pour amplifier son rôle. Mais elle devra composer avec un contexte international marqué par la montée des risques souverains et la compétition mondiale pour les flux de capitaux.

Les dernières tendances

Quitter la version mobile