Le gouvernement ivoirien a entériné la ratification de l’Accord international de 2022 sur le café, adopté à Londres. Ce texte vise à renforcer la durabilité économique, sociale et environnementale de la filière mondiale et marque une nouvelle étape dans l’alignement de la Côte d’Ivoire sur les standards internationaux du secteur.
La Côte d’Ivoire a franchi une étape importante dans la modernisation de sa filière caféière avec la ratification officielle de l’Accord international de 2022 sur le café. Approuvé en Conseil des ministres, ce texte constitue le huitième accord adopté depuis la création de l’Organisation Internationale du Café (OIC) et définit les nouvelles orientations de gouvernance du secteur à l’échelle mondiale.
L’accord met l’accent sur la durabilité économique, en encourageant une meilleure résilience des chaînes de valeur face aux fluctuations des marchés, mais aussi sur la durabilité sociale, notamment via l’amélioration des revenus des producteurs. Il intègre également une dimension environnementale plus forte, alors que la pression climatique modifie les zones propices à la culture du café.
Pour la Côte d’Ivoire, qui cherche à revitaliser sa production après plusieurs décennies de repli, cette ratification ouvre la voie à une meilleure intégration aux circuits de certification, d’information de marché et de mise à niveau sectorielle. L’adhésion à ces standards internationaux peut faciliter l’accès aux financements, aux partenariats techniques et aux initiatives de traçabilité aujourd’hui exigées par les acheteurs internationaux.
Le gouvernement espère ainsi accompagner la transformation de la filière, soutenir les petits producteurs et renforcer la compétitivité des exportations non cacaoyères dans un contexte de diversification recherché.
