La généralisation de la facture normalisée électronique marque un tournant dans la modernisation de l’administration fiscale en Côte d’Ivoire. À compter de décembre 2025, cette obligation s’impose à l’ensemble des entreprises, quels que soient leur taille ou leur régime d’imposition.
Dans une note rendue publique le 18 décembre 2025, le Directeur général de la Direction générale des Impôts a confirmé la fin définitive de l’usage transitoire de la facture normalisée physique.
Depuis le 1er décembre pour les entreprises au régime réel d’imposition, et depuis le 11 décembre pour les microentreprises, seules les factures normalisées électroniques sont désormais reconnues par l’administration fiscale. Ces documents constituent l’unique base valable pour la justification des charges et la récupération de la taxe sur la valeur ajoutée.
Cette évolution s’inscrit dans une stratégie plus large de digitalisation des services fiscaux, visant à renforcer la traçabilité des opérations économiques, améliorer la mobilisation des recettes et réduire les pratiques informelles.
Autre signal fort envoyé aux opérateurs économiques : l’inscription sur la plateforme de la FNE est désormais requise pour l’obtention de l’Attestation de Régularité fiscale. Sans cette formalité, les entreprises s’exposent à un blocage administratif susceptible de peser sur leur activité.
La DGI appelle ainsi les entreprises à accélérer leur mise en conformité en s’enregistrant sur les plateformes officielles accessibles via son site internet et le portail e-impôts dédié à la FNE.
Pour les dirigeants, cette réforme impose une adaptation rapide des systèmes comptables et des processus internes, mais elle ouvre aussi la voie à une gestion fiscale plus fluide et sécurisée, en phase avec les standards numériques internationaux.