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La BAD appuie la stratégie industrielle d’Arise IIP à hauteur de 60 milliards FCFA

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Photo de Jan van der Wolf: https://www.pexels.com/fr-fr/photo/32239061/

Le développeur Arise Integrated Industrial Platforms, déjà actif au Gabon, au Bénin et au Togo, reçoit un appui de 100 millions de dollars (environ 60 milliards FCFA) de la Banque africaine de développement pour renforcer ses zones économiques spéciales. Objectif : relocaliser la transformation des matières premières africaines et doper la compétitivité des exportations.

La Banque africaine de développement (BAD) vient d’approuver un investissement de 100 millions de dollars, soit environ 60 milliards de FCFA, dans Arise Integrated Industrial Platforms (IIP), une entreprise spécialisée dans la conception, le développement et l’exploitation de zones économiques spéciales (ZES) à travers l’Afrique.

Ce financement vise à élargir le réseau de plateformes industrielles intégrées d’Arise IIP, qui offrent aux entreprises des terrains aménagés, des services logistiques mutualisés, et une connectivité optimisée pour l’export, le tout dans un environnement administratif simplifié. Il s’inscrit dans la stratégie de la BAD de promouvoir la transformation locale des matières premières, via son programme des Zones spéciales de transformation agro-industrielle (SAPZ).

Arise IIP a déjà déployé son modèle au Gabon (GSEZ), au Bénin (GDIZ) et au Togo (PIA). Ces zones accueillent à ce jour plus de 400 entreprises couvrant 47 secteurs industriels, allant du bois au textile, en passant par l’agroalimentaire et la pharmaceutique. Le bilan revendiqué est significatif : plus de 50 000 emplois directs créés et 7 milliards de dollars (environ 4 200 milliards FCFA) mobilisés par les entreprises installées.

Ce nouvel investissement vient également renforcer une architecture financière africaine en pleine consolidation. Arise IIP est déjà soutenu par des institutions comme Africa Finance Corporation et FEDA, le fonds d’investissement d’Afreximbank. En s’y associant, la BAD envoie un signal clair : l’industrialisation africaine passera par des partenariats publics-privés structurants, ancrés sur le continent.

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