Le relèvement des barrières commerciales, un regain de difficultés financières et un ralentissement plus brutal de plusieurs grandes économies sont des risques qui ont réduit l’investissement dans les économies émergentes selon la banque mondiale. Aussi la Croissance économique mondiale devrait être 2,6 % et remonter à 2,7%.
« La dynamique actuelle reste fragile tandis que la hausse des niveaux d’endettement et la faiblesse des investissements dans les économies en développement les empêchent d’exploiter tout leur potentiel. Les gouvernements doivent impérativement engager des réformes structurelles pour améliorer l’environnement des affaires et attirer des investissements. Ils doivent également faire de la gestion transparente de la dette l’une de leurs priorités de sorte que ces nouvelles ressources contribuent effectivement à la croissance et à l’investissement » a précisé David Malpass le directeur général de la banque.
Les experts de la banque tablent sur une accélération de la croissance l’année prochaine en Afrique Subsaharienne à condition que la confiance des investisseurs s’améliore dans les principales économies (Afrique du Sud, Nigéria et Angola). La croissance devrait être de 3,3 % en 2020. Toutefois cette hausse du PIB n’est pas encore suffisante pour faire reculer la pauvreté.
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