Portée par le gisement Baleine, la production ivoirienne de brut a bondi de 50% en 2024 pour atteindre 16,1 millions de barils. Le pays affiche désormais des ambitions de long terme dans l’énergie.
Selon les chiffres communiqués mercredi en conseil des ministres, la production nationale a atteint 16,1 millions de barils en 2024, contre un peu plus de 10 millions l’année précédente. Soit une hausse spectaculaire de 50%.
Ce bond s’explique par l’entrée en production du champ Baleine, mis en service à l’été 2023. Découvert en 2021 par le groupe italien Eni avec son partenaire Petroci Holding, le gisement est doté de réserves estimées à 1,5 à 2 milliards de barils.
Les projections officielles tablent sur une production journalière de 150 000 barils pour Baleine en 2027. Combinée aux autres champs, cette montée en puissance devrait porter la production totale du pays à 200 000 barils par jour. Un volume qui changerait d’échelle la présence ivoirienne sur le marché pétrolier régional, renforçant à la fois les recettes publiques et l’attractivité du secteur pour les investisseurs étrangers.
