Décryptage

Transferts, sponsoring, billetterie : les ressorts économiques du modèle ASEC Mimosas

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Le club ivoirien a publié ses revenus 2024, atteignant 3,849 milliards FCFA. Une majorité provient des transferts de joueurs, un modèle performant mais exposé, qui illustre les limites structurelles du financement sportif en Afrique.

L’ ASEC Mimosas ne se contente pas d’être un monument du football ivoirien. Le club en devient aussi une vitrine économique. En dévoilant les grandes lignes de ses revenus 2024 — 3,849 milliards FCFA, en légère hausse par rapport à 2023 —, il met en lumière une organisation financièrement structurée, mais dont la dépendance à une seule source de revenus pose question.

Avec 2,11 milliards FCFA générés par les transferts de joueurs (61 % des revenus), l’ASEC s’impose comme un hub africain d’exportation de talents. Une stratégie qui a longtemps fait sa force, mais qui rend l’équilibre budgétaire dépendant d’un pipeline de jeunes espoirs, et d’un marché des transferts mondialisé et cyclique.

Autre point marquant : la faible contribution des recettes billetterie, limitée à 27,5 millions FCFA, soit moins de 1 % du total. Les activités annexes (loisirs, radio, ventes diverses) progressent légèrement, mais ne suffisent pas à compenser la fragilité des revenus structurels.

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