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Economie

Côte d’Ivoire : une croissance solide de 8,5 % au 1er trimestre 2025 portée par les services et l’industrie extractive

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Abidjan, côte d'ivoire
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Tirée par le dynamisme du tertiaire et le redémarrage industriel, l’économie ivoirienne a enregistré une croissance robuste de 8,5 % au premier trimestre 2025. Une performance qui confirme la résilience de la demande intérieure et l’ancrage de nouveaux moteurs sectoriels.

Une reprise solide au premier trimestre 2025

Selon les dernières données publiées par l’Agence nationale de la statistique (ANStat), le PIB réel a progressé de 8,5 % en glissement annuel au premier trimestre, tandis que le PIB nominal s’établit à 13 700 milliards FCFA, en hausse de 9,6 %.Cette croissance est soutenue par une demande intérieure vigoureuse et un regain d’activité dans plusieurs pans de l’économie.

Le secteur tertiaire, moteur principal de la croissance

Le secteur tertiaire, désormais pilier de l’économie, a contribué à hauteur de 4,1 points à la croissance globale. Les services financiers (+16,4 %), le commerce (+8,3 %) et les télécommunications (+13,5 %) illustrent la montée en puissance des activités à forte valeur ajoutée.

Une industrie extractive en forte expansion

Du côté de l’industrie, la progression est tout aussi notable (+7,5 %), tirée notamment par les industries extractives (+12,2 %), dopées par l’augmentation de la production d’hydrocarbures (+22,4 %). En revanche, des contre-performances sont observées dans le BTP (-1,9 %) et le secteur pétrolier (-10,7 %), suggérant des tensions ou des arbitrages budgétaires à surveiller.

L’agriculture progresse mais reste en retrait

Le secteur primaire enregistre quant à lui une croissance modérée de 4,3 %, portée par l’agriculture d’exportation (5,1%) et la pêche (3,8%).

Recettes fiscales : un bond de 20,9 %

Autre indicateur clé, les impôts nets de subventions ont progressé de +20,9 % en glissement annuel, traduisant une amélioration significative du recouvrement fiscal. Cette évolution est alignée avec la hausse de la consommation formelle et des importations.

Lynn-karelle
Expert Etude Sectorielle
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