Le géant italien Eni a finalisé la cession d’une participation de 30 % dans le projet offshore Baleine au négociant mondial Vitol. L’opération redessine l’actionnariat du plus grand développement pétrolier et gazier de Côte d’Ivoire et s’inscrit dans une logique de gestion optimisée du portefeuille d’exploration.
Eni a annoncé ce jeudi la conclusion de la vente de 30 % de sa participation dans le projet Baleine à Vitol, acteur majeur du négoce énergétique. Le consortium qui pilote désormais le champ offshore ivoirien se compose d’Eni (47,25 %), de Vitol (30 %) et de la société nationale Petroci (22,75 %).
Découvert en 2021, Baleine s’est rapidement imposé comme le projet phare du pays. Les phases 1 et 2 produisent déjà plus de 62 000 barils de pétrole et 75 millions de pieds cubes de gaz par jour. Avec la mise en œuvre de la phase 3, la production devrait atteindre 150 000 barils quotidiens et 200 millions de pieds cubes de gaz, renforçant la position de la Côte d’Ivoire sur la carte énergétique régionale.
Pour Eni, cette cession s’inscrit dans sa stratégie dite du « dual exploration model », qui vise à accélérer la monétisation des découvertes via des partenariats financiers et techniques. Pour Abidjan, l’opération confirme l’attractivité de son secteur pétrolier, au moment où le pays cherche à consolider sa sécurité énergétique et à attirer des capitaux étrangers.