Le gouvernement béninois table sur une accélération de la croissance à 7,5 % en 2026, soutenue par l’agriculture, l’industrie et le port de Cotonou. Le projet de budget, adopté en Conseil des ministres, met l’accent sur l’équité sociale avec 42 % des dépenses consacrées aux secteurs sensibles.
Le projet de loi de finances 2026, adopté mercredi à Cotonou, traduit l’ambition du gouvernement béninois de maintenir une dynamique de croissance forte. Les ressources et dépenses prévues s’élèvent à 3 783,984 milliards FCFA, soit une hausse de 232,979 milliards FCFA par rapport à l’exercice 2025.
L’économie nationale devrait croître de 7,5 %, un rythme supérieur à la moyenne de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, estimée autour de 6 %. Cette performance reposerait sur plusieurs moteurs : la vitalité du secteur agricole, l’essor des activités industrielles, le renforcement du rôle du port de Cotonou comme hub régional et la valorisation du potentiel touristique.
Côté stabilité macroéconomique, l’exécutif prévoit un taux d’inflation de 2 %, nettement en dessous du plafond de 3 % fixé par l’UEMOA. Parallèlement, les dépenses sociales atteindraient 42 % du budget, confirmant la volonté d’ancrer la redistribution des richesses au cœur de la stratégie budgétaire.
Ce choix illustre la double priorité affichée par les autorités : accélérer la transformation structurelle de l’économie et assurer une meilleure équité sociale. Avec un tel niveau de croissance, le Bénin se positionnerait parmi les locomotives économiques de la sous-région en 2026.
