Les recettes de l’État dépassent les prévisions au 30 septembre 2025, grâce à une hausse notable du recouvrement. Cependant, la croissance des dépenses et des décaissements maintient un déficit budgétaire et appelle à une gestion prudente de fin d’année.
Pour l’exercice 2025, le budget de l’État burkinabè prévoyait 3 149,79 milliards F CFA de recettes et 3 612,27 milliards F CFA de dépenses, soit un besoin de financement de 462,48 milliards F CFA.
Au 30 septembre, les recettes atteignent 2 513,76 milliards F CFA, dépassant l’objectif de la période et enregistrant une forte progression de 18,26 % par rapport à 2024. Cette performance reflète un meilleur recouvrement et une conjoncture plus favorable.
Les dépenses exécutées s’élèvent à 2 644,33 milliards F CFA, avec un taux d’exécution de 72,67 %, plus élevé que l’an dernier. L’État poursuit ainsi ses priorités tout en renforçant l’exécution des programmes en cours.
Sur le plan de la trésorerie, les encaissements totalisent 3 611,41 milliards F CFA, mais les décaissements atteignent 3 726,16 milliards F CFA, générant un déficit de 87 milliards F CFA. Ce déficit a pu être couvert grâce aux disponibilités enregistrées en début d’année.
À fin septembre, l’épargne budgétaire est de 476,84 milliards F CFA, tandis que le solde budgétaire global ressort à -236,58 milliards F CFA, un niveau moins dégradé que la prévision initiale.