Après le rachat des parts de l’actionnaire majoritaire et d’une partie du flottant, le gouvernement burkinabè a adopté un décret d’expropriation des derniers actionnaires minoritaires de la Société nouvelle Société sucrière de la Comoé. Une étape décisive pour sécuriser l’approvisionnement du pays en sucre.
Le gouvernement du Burkina Faso a finalisé la reprise en main de la Société nouvelle Société sucrière de la Comoé (SN SOSUCO). Après avoir dénoncé les conventions passées avec SUCRE PARTICIPATION, ancien actionnaire majoritaire, l’État avait racheté ses parts sociales, puis engagé une offre de rachat auprès des 45 actionnaires minoritaires.
À l’issue de cette opération, huit actionnaires avaient cédé leurs participations, représentant 1 519 actions. Restait un portefeuille résiduel de 305 titres, détenus par 37 actionnaires qui n’ont pas répondu à l’offre.
Pour clore le processus, le gouvernement a adopté un projet de décret consacrant l’expropriation de ces actionnaires. L’État détient désormais 100 % du capital de la SN SOSUCO, consolidant ainsi son contrôle sur un acteur stratégique de l’approvisionnement en sucre. Cette décision s’inscrit dans une volonté politique d’assurer la pérennité de l’outil industriel et de sécuriser l’autosuffisance alimentaire.
