À l’occasion du séminaire-bilan de la Direction Générale des Marchés Publics (DGMP) ce mercredi 12 février 2025, le ministre des Finances et du Budget, Adama Coulibaly, a salué une avancée significative en matière de transparence et de concurrence dans les marchés publics. Le taux des marchés passés par voie de procédures concurrentielles a progressé de 4,8 points entre 2023 et 2024, traduisant une évolution vers un environnement d’attribution plus compétitif et plus structuré.
L’amélioration du cadre des marchés publics en Côte d’Ivoire se confirme. Présidant l’ouverture du séminaire-bilan de la Direction Générale des Marchés Publics (DGMP) à Abidjan-Plateau, le ministre Adama Coulibaly a mis en avant la hausse de 4,8 points du taux des marchés passés par voie de procédures concurrentielles entre 2023 et 2024. Cette dynamique traduit un renforcement du cadre réglementaire et une volonté accrue d’encourager la mise en concurrence dans les attributions.
Dans le même temps, les marchés passés par voie de procédures non concurrentielles ont reculé de 4,2 points, tandis que ceux attribués de gré à gré ont diminué de 2,1 points. Ces évolutions s’inscrivent dans la logique des réformes visant à assurer plus d’équité et de transparence dans la commande publique.
Autre élément notable : le taux de participation des PME à la commande publique s’est maintenu au-dessus du seuil réglementaire de 30 %, confirmant l’inclusion des petites et moyennes entreprises dans la dynamique du secteur. Toutefois, des améliorations restent nécessaires, notamment en matière de digitalisation des procédures. Le ministre a ainsi demandé à la DGMP de renforcer les performances du Système Intégré de Gestion des Opérations des Marchés Publics (SIGOMAP), un applicatif central dans la gestion et la traçabilité des opérations.
Le directeur général de la DGMP, Youl Sansan François, a quant à lui souligné la montée en puissance de la dématérialisation des marchés publics. En 2024, plus de 30 000 opérations ont été enregistrées via le SIGOMAP et 2 000 contrôles a posteriori ont été effectués dans 26 ministères.