Control Risks et Oxford Economics ont publié les résultats de la quatrième édition de l’Africa Risk-Reward Index. Cet indice de référence suit l’évolution du paysage de l’investissement sur les principaux marchés africains.
Dans l’ensemble, les pays
africains améliorent leur position dans l’indice, ce qui est conforme au modèle
de croissance global observé sur le continent au cours des dernières décennies.
La manière dont les marchés individuels se porteront au cours de la prochaine
année et au-delà dépendra en partie de trois tendances à plus long terme
observées par nos experts.
« Ne vous laissez pas emporter
par des promesses de réforme enthousiastes en supposant que des hommes forts et
réformateurs peuvent se frayer un chemin sans aucune contrainte, » prévient
Barnaby Fletcher, directeur associé chez Control Risks. Les élections sur les
marchés africains peuvent provoquer les tensions et soulever des préoccupations
en matière d’investissement. Cependant, les élections servent de plus en plus à
stabiliser le paysage politique changeant de l’Afrique. Il est crucial
d’identifier comment les élections peuvent mettre fin à une incertitude
prolongée, conférer une légitimité et donner aux dirigeants africains existants
ou nouveaux les mandats nécessaires pour faire avancer les programmes de
réforme ou de contre-réforme.
« L’édition actuelle de l’indice montre une légère
augmentation des scores pour certaines des plus grandes économies du continent,
y compris le Nigeria, l’Angola et l’Egypte, alors que la reprise économique
chez ces géants gagne du terrain. Cependant, c’est en Afrique de l’Est que le
potentiel de rentabilité reste le plus élevé, l’expansion des services et le
développement des infrastructures stimulant la demande et améliorant
l’environnement des affaires », déclare Jacques Nel, économiste en chef
pour l’Afrique australe et orientale chez Oxford Economics.