Economie

L’attieke en chiffres

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Dans cette seconde infographie consacrée à la labellisation de l’Attieké. Nous avons cherché les chiffres clés de ce mets qui est pratiquement le second accompagnement national après le riz.

Produit emblématique de la gastronomie ivoirienne, l’attiéké est bien plus qu’un simple plat traditionnel. À base de manioc fermenté, il constitue un véritable levier économique pour de nombreuses communautés locales et s’impose comme un marqueur identitaire fort à travers le pays.

Selon les dernières estimations, la Côte d’Ivoire produit environ 600 000 tonnes d’attiéké par an, un volume en constante progression, porté par une demande intérieure soutenue et des exportations croissantes vers la diaspora africaine, notamment en Europe et en Amérique du Nord.

La filière attiéké génère plus de 400 000 emplois directs et indirects, majoritairement occupés par des femmes dans les coopératives rurales. La transformation du manioc en attiéké représente ainsi un secteur clé pour la lutte contre la pauvreté en milieu rural, tout en participant activement à l’autonomisation économique féminine.

Sur le plan de la consommation, l’attiéké est consommé en moyenne 3 à 4 fois par semaine par plus de 70 % des ménages ivoiriens, ce qui en fait l’un des aliments de base les plus populaires aux côtés du riz. Sa polyvalence gastronomique — il accompagne aussi bien les poissons grillés que les sauces locales — contribue à renforcer son attrait auprès de toutes les couches sociales.

À l’international, les exportations d’attiéké vers l’Europe (France, Belgique) et l’Amérique du Nord ont connu une croissance moyenne de 7 % par an sur la dernière décennie, soutenues par la montée en puissance des réseaux de distribution spécialisés dans les produits africains.

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