Economie

L’économie mondiale tiendra le cap en 2025, selon le FMI, mais reste sous pression

Publié

le

pexels-chanaka-318741-906494

Le FMI anticipe une croissance mondiale de 3,0 % en 2025 et 3,1 % en 2026, soutenue par des ajustements commerciaux et monétaires. Mais les risques de rechute liés aux tensions géopolitiques et à l’incertitude réglementaire demeurent.

La dynamique économique mondiale reste solide mais fragile. Dans sa mise à jour des Perspectives de l’économie mondiale, le FMI relève légèrement ses prévisions de croissance, grâce à des facteurs plus favorables que prévu : droits de douane en recul, conditions de crédit plus souples, et mesures de relance budgétaire en Chine, aux États-Unis et en Allemagne.

Malgré ce répit, la croissance de 2025 restera en deçà de son potentiel : le FMI prévoit 3,0 %, après 3,3 % en 2024, et un niveau encore modeste à 3,1 % en 2026. En cause : l’essoufflement des flux commerciaux anticipés, des politiques commerciales incertaines, et une résilience affaiblie face aux chocs exogènes.

Côté prix, l’inflation mondiale devrait reculer à 4,2 % en 2025, portée par la baisse attendue des cours de l’énergie et une modération de la demande. Mais les écarts sont marqués entre régions : aux États-Unis, l’objectif des 2 % reste hors de portée à l’horizon 2026, alors qu’en zone euro, les tensions inflationnistes s’estompent. En Chine, l’inflation hors énergie et alimentation est légèrement revue à la hausse.

Les marchés doivent encore composer avec des risques systémiques : un retour à la hausse des tarifs douaniers, une dégradation des finances publiques, ou une flambée des matières premières liée à des chocs géopolitiques.

Sans stabilité commerciale ni discipline budgétaire, la croissance mondiale restera vulnérable. La priorité est donnée à la prévisibilité et à la soutenabilité à moyen terme.

Les dernières tendances

Quitter la version mobile