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Les envois de fonds vont rebondir de 6,2 % en 2021 en Afrique subsaharienne selon la banque mondiale

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Les envois de fonds vers les pays à revenu faible et intermédiaires devraient croître de 7,3 % pour atteindre 589 milliards de dollars en 2021 selon la dernière note de la Banque mondiale sur les migrations et le développement.

Pour la seconde année consécutive, les transferts d’argent vers les pays à revenu faible et intermédiaire vont être supérieurs aux investissements directs étrangers et l’aide publique au développement. C’est le constat fait par la banque mondiale dans sa note sur les migrations et le développement. Les envois de fonds devraient augmenter de 7,3 % pour s’élever à 589 milliards de dollars en 2021. « Les remises migratoires ont largement complété les programmes gouvernementaux de transferts monétaires pour aider les familles souffrant de précarité économique pendant la crise de la COVID-19 », a déclaré Michal Rutkowski, directeur mondial Protection sociale et emploi à la Banque mondiale.

L’augmentation des flux concerne toutes les régions : Amérique Latine (21,6 %), Moyen-Orient et Afrique du nord (9,7 %), Afrique subsaharienne (5,3 %). Cependant, les coûts de transferts élevés restent une barrière. En effet, ils représentant en moyenne 6,4 % des flux du premier trimestre 2021.

Les envois de fonds vers l’Afrique subsaharienne ont progressé de 6,2 % pour atteindre 45 milliards de dollars. Au Nigeria, premier bénéficiaire de la région, le rebond est modéré, en partie du fait de l’influence croissante des politiques destinées à canaliser les transferts d’argent par l’intermédiaire du système bancaire. Les pays où le volume des remises migratoires en pourcentage du PIB est conséquent sont la Gambie (33,8 %), le Lesotho (23,5 %), Cap vert (15,6 %) et les Comores (12,3 %). 

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