Le Premier ministre Abdoulaye Maïga assure que le pays se rapproche d’une « résolution complète » du blocus pétrolier instauré depuis septembre par les groupes djihadistes. Une issue qui, selon Bamako, traduirait l’adaptation rapide des chaînes d’approvisionnement et le recul opérationnel des groupes armés.
Le Mali estime avoir franchi un cap dans la gestion du blocus pétrolier imposé par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM/JNIM) depuis la rentrée 2025. Selon un communiqué de la Primature, le Premier ministre Abdoulaye Maïga a affirmé que le pays s’achemine « vers une résolution complète » de la crise, grâce à la « capacité de réadaptation » des autorités et à l’action des forces de défense et de sécurité.
Ce blocus, marqué par des attaques ciblant les camions-citernes et leurs conducteurs, visait à priver Bamako de ses approvisionnements en hydrocarbures. Les autorités y voient « une conséquence de la défaite des groupes terroristes sur le théâtre des opérations », estimant que les pressions militaires exercées dans plusieurs zones ont fragilisé les capacités de nuisance du GSIM.
L’ONU a de son côté réitéré son soutien au pays, confronté depuis 2012 à une crise multidimensionnelle mêlant insurrections séparatistes, violences intercommunautaires et offensives djihadistes, qui ont provoqué des milliers de morts et des déplacements massifs de population.