Deux semaines après l’annonce d’une cyberattaque visant la Direction générale des impôts et des domaines (DGID) du Sénégal, un groupe de hackers a publié en ligne une partie des données dérobées, comprenant des documents administratifs et techniques jugés sensibles.
Le groupe de hackers à l’origine de la cyberattaque contre la DGID du Sénégal a mis à exécution sa menace. Dans la nuit du 13 au 14 octobre, il a diffusé une première partie des données extraites des serveurs de l’administration fiscale.
Parmi les documents publiés figureraient des pièces d’identité de citoyens sénégalais, des quittances, des contrats de bail et d’autres documents administratifs. Des experts en cybersécurité alertent également sur la publication d’éléments liés à l’architecture réseau du fisc, susceptibles de fragiliser durablement la sécurité du système.
Cette fuite soulève de sérieuses interrogations sur la protection des données publiques au Sénégal et, plus largement, sur la capacité des administrations africaines à faire face à la montée en puissance de la cybercriminalité.
Selon plusieurs analystes, cet incident pourrait accélérer la mise en place de protocoles de cybersécurité renforcés au sein des institutions publiques, alors que les menaces informatiques deviennent un enjeu de souveraineté nationale.
