Le Sénégal signe un pacte de stabilité sociale réunissant État, syndicats et patronat, pour favoriser un climat économique apaisé et une meilleure répartition des richesses.
À Dakar, ce jeudi 1er mai, le gouvernement sénégalais a scellé un accord tripartite avec les partenaires sociaux. Ce pacte national de stabilité sociale vise à installer un climat propice à l’investissement, à la productivité et à une répartition plus équitable des richesses. Un objectif ambitieux dans un contexte socio-économique en mutation.
Le Premier ministre Ousmane Sonko a mis en avant une gouvernance fondée sur le dialogue structuré, la solidarité active et la transparence, afin de restaurer la confiance entre les parties. « C’est par la paix sociale que nous construirons une économie compétitive et inclusive », a-t-il déclaré.
Les syndicats, par la voix de Mody Guiro (CNTS), ont salué un « pacte historique » et se sont engagés à respecter les engagements pris. « C’est une responsabilité collective que nous devons assumer. »
Pour le patronat, ce pacte est également un levier de souveraineté. « Réduire notre dépendance à l’extérieur tout en préservant notre attractivité est un défi, mais aussi une nécessité », a estimé Baïdy Agne (CNP).
Cette démarche pourrait ouvrir la voie à un nouveau modèle social sénégalais, davantage tourné vers la cohésion et la résilience économique.