Les transferts d’argent africain, vitaux pour le continent, représentent chaque année plusieurs dizaines de milliards d’euros. Problème: les frais de ces opérations financières y sont plus élevés qu’ailleurs. Aujourd’hui, des fintechs (start-up financières) secouent le monopole des établissements américains.
Le marché mondial du transfert d’argent estimé par la banque mondiale à 279 988 milliards de FCFA et dominé par les sociétés américaines Western Union et MoneyGram.
Le montant total des envois de fonds en Afrique subsaharienne représente 26 238 milliards FCFA selon la Banque mondiale. Mais c’est un marché peu concurrentiel donc les frais de transfert y sont plus élevés qu’ailleurs: 9% en moyenne, contre 7% pour le reste du monde. La Banque mondiale souhaiterait que ces frais passent à 3% d’ici 2030.
Western Union et MoneyGram ont développé sur le continent un réseau de partenaires liés par des contrats exclusifs. Au départ, il était donc difficile pour les nouveaux arrivants de s’y implanter. Mais aujourd’hui, ces contrats deviennent illégaux.
La technologie a permis de libéraliser le marché notamment le succès du portefeuille mobile M-Pesa de Safaricom lancé en 2007 au Kenya. Pour envoyer de l’argent, les utilisateurs mobiles peuvent ainsi utiliser directement un numéro de téléphone relié à un compte virtuel. Cela évite de confier cet argent à un tiers. Puis, ils se sont mis à se faire des paiements entre eux. A partir de là se sont développés d’autres services : prêts, assurances… De plus, le portefeuille mobile est plus efficace, plus sûr, moins cher.
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