Alors que l’inflation annuelle s’établit à 2,6 % en avril 2025, en dessous du seuil de convergence de l’UEMOA, la progression des prix reste tirée par les produits alimentaires, avec une hausse marquée des tubercules et des céréales. Les carburants, eux, reculent.
Selon les données publiées par l’Agence nationale de la statistique (ANStat), l’indice harmonisé des prix à la consommation (IHPC) a enregistré une hausse annuelle contenue de 0,7 % en avril, portant l’inflation moyenne à 2,6 %. Un niveau conforme à la cible communautaire de 3 % fixée par l’UEMOA.
Cette stabilité apparente masque des mouvements contrastés. Le panier alimentaire, qui pèse pour près d’un tiers dans l’indice, enregistre une flambée de +2,5 % sur un an et +1,4 % sur un mois. En cause : la hausse des prix des tubercules, plantains et bananes à cuire (+13,3 % sur un an ; +9,3 % sur un mois), des viandes (+4,9 %) et des céréales (+2,2 %). À l’inverse, les prix du poisson frais et des fruits tropicaux fléchissent respectivement de -8,4 % et -9,8 %.
Autre facteur atténuateur : la baisse des carburants, avec un recul de -2,0 % pour l’essence et -1,9 % pour le gasoil, qui pèse sur la division Transports (-0,9 % sur le mois). Sur un an, les prix des produits hors alimentation fraîche et énergie ont légèrement reculé (-0,3 %), signe que le coût de la vie reste plutôt stable sur ces produits du quotidien.
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