Après la crise économique provoquée par la pandémie de la COVID-19,
plusieurs tours opérateurs africains innovent en fournissant aux touristes
étrangers des visites virtuelles en vue de futurs voyages.
La crise de la COVID-19 devrait coûter 1,2 milliard de dollars (700,9 milliards FCFA) au secteur mondial du tourisme a indiqué le CNUCED. En Afrique, le secteur a perdu plus de 50 milliards de dollars en trois mois.
Pour faire face, plusieurs pays dont L’Afrique du
Sud, le Kenya, le Rwanda, ou encore le Zimbabwe, adoptent le tourisme virtuel
pour relancer l’industrie. Les organisateurs touristiques diffusent en direct
des paysages africains afin de donner aux visiteurs un avant-goût des lieux
avant la réouverture des attractions touristiques. «Le tourisme virtuel est une
excellente occasion de voir si vous souhaitez visiter une destination
particulière pour de vrai», déclare Gerald Ferreira, le fondateur de la Virtual
Reality Company en Afrique du Sud à DW.
Le Kenya a lancé en juin dernier la campagne « The
Magic Awaits ». Durant six semaines, les images d’un safari en direct dans l’un
des parcs du pays ont été diffusé sur les réseaux sociaux. « Nous irons
dans 16 endroits différents et diffuserons plusieurs aspects de chaque
destination : la faune sauvage, les plages, les réserves, les communautés
locales. Cela permet de donner au public un avant-goût de ce qui les attend une
fois que le business sera relancé », a indiqué Betty Radier, responsable du
conseil national du tourisme à RFI.
L’office du tourisme de Cape Town a lancé la
campagne «Nous valons la peine
d’attendre!» au milieu de la pandémie de COVID-19. Le message principal autour
de cette campagne est que jusqu’à ce qu’il soit temps d’explorer la belle
ville, Cape Town séduira et entretiendra une relation à distance avec les
visiteurs. « Nous donnons des images de ce que vous attendez, de ce que vous avez
vécu la dernière fois que vous étiez ici. Et j’espère que nous pourrons nous
connecter et continuer cette histoire d’amour lorsque vous nous rendrez visite.
La technologie est plus un catalyseur qui nous permet de transiter dans
l’espace et le temps » a indiqué Le directeur général de Cape Town
Tourism, Enver Duminy.