Les autorités guinéennes renforcent leur contrôle sur le secteur extractif en retirant les titres de 45 entreprises minières. Cette décision fait suite à une série d’annulations de permis visant à mettre fin aux pratiques non conformes.
La transition guinéenne poursuit son bras de fer avec les acteurs miniers jugés défaillants. Le ministère des Mines et de la Géologie a officiellement ordonné la cessation d’activités de 45 entreprises, toutes accusées de ne pas respecter les dispositions en vigueur du Code minier.
Le communiqué, lu à la télévision publique, fait état de sociétés opérant dans des filières stratégiques comme la bauxite, l’or ou le fer. L’arrêté suit une vague plus large initiée en juin par le président Mamadi Doumbouya, qui avait alors révoqué plus de 200 permis d’exploration et d’exploitation.
La Guinée, riche en ressources naturelles mais marquée par des décennies de sous-valorisation de son potentiel, cherche à repositionner son secteur minier dans une logique de transparence, de redevabilité et de maximisation des retombées locales.
Pour les opérateurs en règle, cette nouvelle politique pourrait ouvrir la voie à une redistribution des concessions, mais aussi à un durcissement du climat des affaires.
