Selon la note mensuelle de la conjoncture d’Avril 2020 de la BCEAO, l’activité économique a baissé dans la zone à cause de la COVID-19. La baisse a touché tous les secteurs secondaires et l’administration.
Sans surprise, la conjoncture économique n’a pas été
favorable en avril à cause de la baisse du volume global des ventes. Quatre pays ont enregistré une baisse : Togo (-5,0%),
Burkina (-4,6%), Sénégal (-3,8%) et en
Côte d’Ivoire (-2,5%). Le Mali (+1,6%), du Bénin (+0,2%) et de la Guinée-Bissau
(+0,0) ont enregistré une hausse. De plus, la baisse concerne les services non financiers
(-4,7% contre -3,3%), que les services financiers (-0,8% contre -0,5%).
Le taux de croissance des activités
hors secteurs primaires et administration s’établirait à -5,3% après une
réalisation de -3,2% en mars 2020. Les secteurs les plus impactés sont les bâtiments et travaux publics, les activités commerciales et les services.
Quatre pays ont enregistré une
conjoncture positive : le Burkina, le Mali, le Niger et la Guinée-Bissau.
En revanche six pays ont enregistré une baisse de l’activité économique :
Burkina, Mali, Sénégal, Bénin, en Côte d’Ivoire et au Togo.
En glissement annuel, la production
industrielle a baissé de 8,8% en avril 2020, tirée par la fabrication des
produits alimentaires et boissons, de produits chimiques, de produits
pétroliers raffinés, de produits métallurgiques de base et de pétrole et gaz
naturel et la production d’uranium. En revanche la production de textile et de
bois a augmenté. La baisse de la production est observée dans cinq pays (Bénin,
en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Niger et au Sénégal). En revanche, elle
a augmenté dans trois pays (Burkina, Mali et au Togo).
L’activité dans le secteur des bâtiments
et travaux publics (BTP) a aussi chuté. Cette diminution est due à la chute de
la demande des travaux, la hausse des coûts d’exploitation et rareté de la main
d’œuvre. Ce repli concerne tous les pays de l’UEMOA sauf le Mali, la
Guinée-Bissau et le Sénégal.
L’indice d’activité commerciale a
chuté de 11,5 % en avril 2020. Ce repli est portée par la baisse du commerce de
détail, des produits de l’alimentation,
boissons et tabacs, des produits pétroliers (et des automobiles, motocycles et
pièces détachées. En revanche on note l’augmentation des ventes de en matériaux
de construction et des produits non transformés de l’agriculture, de la chasse
ou de la sylviculture.