Le programme de la candidate du MGC place l’économie et la gouvernance au centre de sa stratégie. Objectif : réindustrialiser le pays, sécuriser les producteurs et moraliser la gestion publique.
Candidate à l’élection présidentielle d’octobre 2025, Simone Ehivet Gbagbo veut bâtir une économie « prospère et maîtrisée ». Son plan repose sur trois leviers : la modernisation administrative, la réindustrialisation nationale et la lutte contre la corruption.
La candidate propose la révision du code électoral, la digitalisation du recrutement public et la création d’un Observatoire pour la Démocratie et la Participation (ODEP). Sur le plan productif, son programme entend faire du rail le principal moyen de transport des marchandises et investir massivement dans les énergies renouvelables afin de diversifier les sources et renforcer la compétitivité industrielle.
La transformation locale du cacao, du café et de l’anacarde, ainsi que la création d’usines de montage (véhicules, électroménager, informatique), visent à accroître la valeur ajoutée nationale. Cette ambition s’accompagne d’une intégration régionale renforcée, avec la mise en œuvre d’une politique industrielle commune CEDEAO et l’harmonisation des normes commerciales et financières.
La candidate place la transition écologique au cœur de sa vision : reboisement massif de 6 millions d’hectares d’ici 2040, création d’une police municipale spécialisée dans l’assainissement et quinzaine nationale du climat.
En parallèle, le programme affiche une dimension sociale forte : gratuité des soins primaires, soutien aux jeunes et aux femmes, promotion des langues ivoiriennes et revalorisation de la culture comme levier de paix sociale. L’ensemble compose un projet de redressement fondé sur la discipline, la souveraineté et la justice économique.
Avec cette plateforme, Simone Gbagbo se positionne comme la porte-voix d’une troisième voie politique, mariant discipline républicaine, souveraineté nationale et développement humain durable.