Selon un dernier rapport de la Banque mondiale publié le 27 juillet 2020, la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) constitue une opportunité de stimuler la croissance et réduire la pauvreté.
La zone de libre-échange continentale
africaine (ZLECAf) devait entrer en vigueur le 1er juillet 2020. Mais le
processus de lancement de la zone a été stoppé à cause des fermetures généralisées
de frontières et les pourparlers entre les gouvernements sur la suppression des
droits de douane ont été interrompu. La zone devrait être fonctionnel à partir
de 2021.
Le revenu du contient pourrait augmenter de 7
% soit 450 milliards de dollars (253 228 milliards de FCFA),
accélérer l’augmentation de la rémunération des femmes et sortir
30 millions de personnes de l’extrême pauvreté d’ici 2035. Les gains de la
zone vont varier en fonction des pays. La Côte d’Ivoire devrait enregistrer une
hausse de 14 % de ses revenus avec l’entrée en vigueur de la zone.
La pandémie devrait coûter à l’Afrique
jusqu’à 79 milliards de dollars (44 455 milliards de FCFA) en perte de production économique en 2020,
avec le risque supplémentaire de pertes d’emplois de millions. La mise en œuvre
de la zone de libre-échange pourrait aider à la reprise économique et la
création d’emplois.
« La Zone de libre-échange continentale
africaine a la capacité d’accroître les possibilités d’emploi et les revenus,
ce qui contribue à élargir les perspectives de tous les Africains. Elle devrait permettre de sortir de la
pauvreté modérée environ 68 millions de personnes et de rendre les pays
africains plus compétitifs » a indiqué Albert Zeufack, économiste en
chef de la Banque mondiale pour l’Afrique.
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