En retirant le Nigeria, l’Afrique du Sud, le Mozambique et le Burkina Faso de sa liste grise, le Groupe d’action financière (GAFI) reconnaît les efforts entrepris par ces pays pour renforcer la transparence et la lutte contre les flux illicites.
Le Groupe d’action financière (GAFI), basé à Paris, a décidé de retirer quatre pays africains – le Nigeria, l’Afrique du Sud, le Mozambique et le Burkina Faso – de sa liste grise, qui recense les juridictions sous surveillance accrue en matière de lutte contre le blanchiment d’argent.
Cette décision récompense les réformes entreprises par ces États depuis plusieurs années : durcissement des contrôles bancaires, amélioration du cadre réglementaire, coopération accrue entre les autorités judiciaires et les institutions financières. Pour les investisseurs internationaux, le signal est fort : ces économies reprennent leur place dans le circuit financier mondial.
Pour l’Afrique du Sud et le Nigeria, locomotives économiques du continent, cette réhabilitation intervient à un moment clé : leurs économies cherchent à restaurer la confiance après des années marquées par la volatilité des devises, la fuite des capitaux et la contraction du crédit.