StatsAfrica publie une étude inédite sur les salles événementielles haut de gamme à Abidjan. Le rapport met en lumière les opportunités mais aussi les pièges d’un marché en forte croissance, où seule une gestion intégrée permet d’atteindre la rentabilité.
Les salles événementielles ne sont plus de simples lieux de réception : elles deviennent de véritables plateformes de services, essentielles pour répondre à une demande abidjanaise de plus en plus exigeante. L’étude de StatsAfrica montre que ce segment, porté par les mariages premium, les dîners d’affaires et les séminaires, repose sur des modèles économiques contrastés.
Latrille Events, installée à Cocody, illustre le modèle intégré gagnant. Avec 1 500 places en configuration théâtre, un jardin de 1 200 m² et un ensemble de services internalisés (traiteur, logistique, sonorisation), l’entreprise combine montée en gamme et efficacité opérationnelle. Résultat : une progression du chiffre d’affaires à 841 millions FCFA en 2024, et un renforcement de son résultat d’exploitation (+36,9 %).
À l’inverse, Pavillon Lotus illustre les risques d’un modèle moins intégré. Avec un chiffre d’affaires de 47,5 millions FCFA et deux exercices déficitaires, la structure peine à absorber ses charges fixes.
Au-delà des chiffres, l’étude identifie cinq leviers décisifs pour réussir : intégration des services (traiteur, sonorisation, logistique), capacité modulable, visibilité géographique et maîtrise de la structure de coûts. Cocody Angré, Zone 4, Bonoumin et Bingerville apparaissent comme les zones à plus fort potentiel.
Avec cette étude, StatsAfrica propose un référentiel inédit pour comprendre la mécanique économique d’une salle rentable et anticiper les tendances 2025–2030. Un éclairage précieux pour les acteurs souhaitant sécuriser leur investissement dans un secteur en pleine recomposition.
