Le bénéfice net de Vivo Energy CI recule de 188 % en 2020

Dans une conjoncture marquée par une baisse générale du niveau des activités à cause de la pandémie de la Covid-19, Vivo Energy constate une baisse de ses indicateurs économique et financier. Son chiffre d’affaires a diminué de 11 % pour se situer à 313,564 milliards de F CFA en 2020. De plus, son résultat net s’est également dégradé de -188 % au cours de la même année.

L’impact néfaste de la crise sanitaire a provoqué chez Vivo Energy, un recul de son chiffre d’affaires de 11 % au cours de la période 2019-2020. En effet, il est passé de 354, 252 milliards de F CFA en 2019 à 313,564 milliards de F CFA en 2020. De plus, la marge commerciale de l’entreprise s’est dégradée de 96 % passant de 81,658 milliards de F CFA à 896, 071 milliards de F CFA respectivement de 2019 à 2020. En outre, l’exploitation de l’activité s’est soldée par une destruction de richesse estimée à environ 11, 256 milliards de F CFA, soit -60 % sur la période. Quant au résultat net, il a connu une dégradation de plus de 188 % pour s’établir à -4, 788 milliards de FCFA en 2020. Selon la direction, ce constat est essentiellement dû à l’effet combiné de la baisse du volume des ventes et de certaines charges dans le cadre de la lutte contre la covid-19.

L’analyse du besoin en fonds de roulement montre que l’entreprise n’a aucun besoin à financer. Cet indicateur a évolué à la baisse (-20 %) pour se situer à -5, 294 milliards de F CFA en 2020. Il traduit que l’entreprise n’a donc pas besoin d’une solide trésorerie pour le financement du décalage entre ses encaissements et ses décaissements. Autrement dit, elle encaisse rapidement ses clients avant le règlement de ses fournisseurs. Malgré une dégradation de la trésorerie nette de plus de 100 % et qui s’établit à -17,928 milliards de F CFA en 2020, l’entreprise garde sa solvabilité à court terme. Cette solvabilité qui se traduit par un ratio de liquidité générale qui est égale à 1.

Ses indicateurs financiers pour leurs parts affichent un ratio d’autonomie financière évaluée à 10 % et qui est inférieure à la norme bancaire. Cette dernière traduit que l’entreprise est dépendante des financements extérieurs. Enfin, sa capacité de remboursement est estimée à 48 %, ce qui indique que l’entreprise n’est pas solvable à long terme.