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Covid19

Sénégal : les artistes graffeurs innovent pour informer sur le coronavirus

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credit photo : Rbs crew

La fondation Dapper a publié un e-book qui met en lumière la contribution des graffeurs à la lutte contre la propagation de la COVID-19 .

Les membres des collectifs Radikl Bomb Shot2 (RBS Crew), Doxanden Squad, Undu Graffiti se sont impliqué dans la lutte contre le coronavirus par la réalisation de graffiti sur les murs de Dakar.

Le graffiti a véritablement émergé et est un devenu un art majeur au Sénégal à la fin des années 1980. « Le graffiti  […]  est respecté au Sénégal comme un art à part entière. Nous ne sommes pas des vandales mais des artistes, et nous sommes respectés comme tels » précise Docta du collectif Doxaden Squad dans l’ouvrage.

Encouragé par Ati Diallo, un manager d’artistes graffeurs, les graffeurs du collectif Undu Graffiti et ont réalisé plusieurs œuvres pour faire prendre conscience aux Sénégalais des dangers du coronavirus.

Les artistes ont utilisé leurs œuvres pour atteindre trois objectifs :

  • Prévenir : les graffeurs ont réalisé des œuvres montrant les gestes barrières dans les zones les plus visibles ou les plus fréquentées
  • Alerter : des visuels originaux et attractifs ont été utilisé pour transmettre des messages sanitaires
  • Honorer le personnel médical : avec ces œuvres, les artistes ont mis en lumière le personnel médical en première ligne durant cette épidémie

Dans des capitales comme Abidjan, les campagnes de communication ont été classiques et basée sur les supports classiques : radio, panneau d’affichage routier. Cette contribution artistique est innovante face à une crise sanitaire qui va être longue.

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African Media Agency (AMA)

Le rapport “État du consommateur africain » publié par Kasi Insigh

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NAIROBI, Kenya, 14 Juin 2022 -/African Media Agency (AMA)/- Selon des données antérieures publiées par la Banque mondiale, l’Afrique subsaharienne a connu sa première récession en 25 ans lorsque la pandémie de Covid-19 a frappé. Cette situation a entraîné une reprise difficile pour la région et a également mis en évidence de nouveaux défis en matière de croissance économique, aggravés par la guerre entre la Russie et l’Ukraine.

Dans un rapport récemment publié sur l’état du consommateur africain par Kasi Insight, la principale société d’intelligence décisionnelle d’Afrique, le sentiment du consommateur a mis en évidence deux préoccupations principales ayant un impact direct sur ses dépenses et l’avenir de ses entreprises, tandis que la génération Z (née à la fin des années 1990 et au début des années 2010) s’est montrée optimiste quant à l’avenir du continent.

Le rapport examine l’état actuel du consommateur africain alors que les préoccupations concernant l’inflation, les perturbations de la chaîne logistique et les risques géopolitiques se multiplient.

La reprise économique de l’Afrique après le COVID-19 est menacée par la hausse de l’inflation

Après la pandémie, la flambée des coûts liés à l’inflation sur le continent fait craindre une récession imminente. Moins de la moitié des personnes interrogées (48 %) s’attendent à ce que les conditions économiques s’améliorent au cours des six prochains mois, les autres se répartissant de manière assez égale entre les optimistes qui s’attendent à une amélioration (27 %) et les pessimistes qui s’attendent à une détérioration (24 %). Les principales préoccupations concernent l’inflation, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) prévoyant que les prix des produits de première nécessité, tels que les denrées alimentaires et le pétrole, augmenteront de 28 % cette année.

Les consommateurs africains sont confrontés à l’incertitude quant à leur avenir économique

L’impact de la pandémie de Covid-19 sur les performances économiques des pays africains est variable, laissant de nombreux consommateurs dans l’incertitude. Cette incertitude vient principalement du fait que le ralentissement de l’économie frappe les consommateurs là où cela fait le plus mal, à savoir le pouvoir d’achat des ménages. Ainsi, la majorité des consommateurs ne sont pas sûrs de pouvoir acheter les produits de première nécessité (nourriture, factures, etc.) et les articles à usage personnel (meubles, appareils électroménagers, etc.).

La moitié des personnes interrogées (48 %) pensent que les conditions économiques de leur pays respectif resteront les mêmes au cours des six prochains mois. Le même sentiment se dégage lorsqu’on examine les attentes concernant le revenu des ménages. La majorité des consommateurs interrogés (45 %) s’attendent à ce que le revenu de leur ménage reste inchangé au cours des six prochains mois.

Si l’on examine de plus près l’impact financier, on constate que les ménages éprouvent des difficultés à trouver un emploi (52 %) et à gagner de l’argent (38 %).

La génération Z est la plus optimiste quant à l’avenir

Les membres de la génération Z, la plus grande classe d’âge au monde, qui représente un tiers de la population mondiale, sont les plus optimistes quant à la conjoncture économique, 36 % d’entre eux prévoyant une amélioration au cours des six prochains mois, contre 26 % des baby-boomers.

Les membres de la génération Z sont les plus optimistes quant au revenu de leur ménage, 42 % d’entre eux prévoyant une amélioration, contre 34 % des baby-boomers. Les baby-boomers sont les plus optimistes quant à la possibilité d’avoir suffisamment d’argent pour acheter des produits de première nécessité (48 %), contre 23 % pour la génération Z. Il en va de même pour les dépenses privées, 28 % des baby-boomers envisageant de faire des achats importants, contre 18 % pour la génération Z.

En ce qui concerne le marché du travail et le monde des affaires, les difficultés sont partagées : 11 % des baby-boomers trouvent qu’il est facile de trouver un emploi, contre 5 % de la génération Z. Lorsqu’il s’agit de gagner de l’argent, 8 % des membres de la génération Z et des baby-boomers trouvent cela plus facile – la seule chose sur laquelle ils semblent s’accorder.

Pour s’imposer sur le marché qui connaît la croissance la plus rapide au monde, les chefs d’entreprise et les financiers doivent avoir une meilleure visibilité des réalités économiques, des marchés et des communautés d’Afrique à travers le prisme des consommateurs.

« L’Afrique évolue rapidement et les données doivent correspondre à cette évolution pour que les chefs d’entreprise restent compétitifs, en phase avec les défis, les intérêts et les besoins des consommateurs et prennent des décisions commerciales éclairées. Notre portail permet aux clients d’accéder immédiatement à des données en temps réel sur une base locale, nationale et régionale », explique Yannick Lefang, PDG de Kasi Insight. “Chaque mois, nous écoutons les Africains et transformons les données en insights exploitables.”

Distribué par African Media Agency (AMA) pour Kasi Insights.

A propos de Kasi Insight

Kasi Insight est la première société africaine spécialisée dans l’intelligence décisionnelle, qui permet aux chefs d’entreprise et aux entrepreneurs de prendre des décisions cruciales en toute confiance. L’entreprise associe ses capacités d’enquête à haute fréquence aux dernières avancées en matière de statistiques, d’analyse de données et de narration afin de prendre de meilleures décisions sur ce que les Africains pensent, font et les raisons qui les sous-tendent. Avec plus de 120 000 entretiens réalisés chaque année dans plus de 20 pays africains, Kasi est le plus grand ensemble de données agrégées et orientées sur l’évolution des habitudes, des besoins et des aspirations des consommateurs. Kasi compte parmi ses clients les plus grandes entreprises de consommation au monde (FMCG, Food & Beverages et services financiers). La société a son siège social à Toronto (Canada) et à Nairobi (Kenya). Pour en savoir plus, visitez https://www.kasiinsight.com

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Source : African Media Agency (AMA)

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African Media Agency (AMA)

La pandémie entrave les progrès vers l’accès universel à l’énergie d’ici 2030

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NEW YORK, USA, le 03 Juin 2022 -/African Media Agency (AMA)/- La pandémie de Covid-19 a ralenti les progrès vers l’accès universel à l’électricité et aux combustibles et technologies de cuisson propres, et les retombées de la guerre en Ukraine pourraient entraîner de nouveaux reculs, selon un rapport soutenu par l’ONU, publié mercredi.

Actuellement, 733 millions de personnes dans le monde n’ont toujours pas accès à l’électricité et 2,4 milliards de personnes cuisinent encore en utilisant des combustibles nuisibles à leur santé et à l’environnement.

Au rythme actuel des progrès, 670 millions de personnes resteront sans électricité d’ici 2030, soit 10 millions de plus que prévu l’année dernière.

Les conclusions sont tirées de l’édition 2022 de Tracking SDG 7: The Energy Progress Report (Surveiller l’ODD7 : Etat des progrès en matière d’énergie), qui surveille les efforts mondiaux pour atteindre l’objectif de développement durable (ODD7) consistant à assurer un approvisionnement énergétique moderne et abordable pour tous d’ici 2030.

Augmenter le financement

L’étude a été réalisée par des entités et des partenaires des Nations Unies, connus sous le nom d’agences dépositaires de l’ODD7, qui exhortent les gouvernements et les décideurs à intensifier leurs actions.

« Le financement public international des énergies renouvelables doit s’accélérer, en particulier dans les pays les plus pauvres et les plus vulnérables. Nous n’avons pas réussi à soutenir ceux qui en ont le plus besoin », a déclaré Francesco La Camera, Directeur général de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), l’un des partenaires.

« Alors qu’il ne reste que huit ans pour parvenir à un accès universel à une énergie abordable et durable, nous avons besoin d’actions radicales pour accélérer l’augmentation des flux financiers publics internationaux et les répartir de manière plus équitable, afin que 733 millions de personnes actuellement laissées pour compte puissent profiter des avantages de l’accès à l’énergie propre », a-t-il ajouté.

Pays vulnérables touchés

Les impacts de la Covid-19, tels que les confinements, les perturbations de la chaîne d’approvisionnement et le détournement des ressources fiscales pour maintenir les prix des denrées alimentaires et du carburant à un niveau abordable, ont affecté les progrès vers la réalisation de l’ODD 7.

Les pays les plus vulnérables du monde ont été particulièrement touchés. Près de 90 millions de personnes en Asie et en Afrique, qui avaient auparavant accès à l’électricité, ne peuvent plus se permettre de payer leurs besoins énergétiques de base.

L’invasion russe de l’Ukraine a aggravé la situation, car elle a entraîné une incertitude sur les marchés mondiaux du pétrole et du gaz, ainsi qu’une flambée des prix de l’énergie.

Le rapport indique que l’Afrique reste la moins électrifiée au monde, avec 568 millions de personnes sans accès. La part de l’Afrique subsaharienne dans la population mondiale sans électricité est passée de 71% en 2018 à 77% en 2020, tandis que la plupart des autres régions ont connu une baisse.

Progrès et revers

En outre, bien que 70 millions de personnes dans le monde aient eu accès à des combustibles et à des technologies de cuisson propres, ces progrès n’ont pas été suffisants pour suivre le rythme de la croissance démographique, en particulier en Afrique subsaharienne.

Le rapport a révélé que malgré les perturbations continues de l’activité économique et des chaînes d’approvisionnement, les énergies renouvelables étaient la seule source d’énergie à se développer pendant la pandémie.

Pourtant, de nombreux pays qui ont le plus besoin d’électricité ont été laissés pour compte – une situation encore aggravée par une diminution des flux financiers internationaux pour la deuxième année consécutive.

L’ODD7 comprend également des cibles en matière d’efficacité énergétique. De 2010 à 2019, les améliorations annuelles mondiales de l’intensité énergétique ont été en moyenne d’environ 1,9 %, ce qui est bien en deçà des niveaux nécessaires à la fois pour atteindre les objectifs et pour rattraper le terrain perdu.

Appel à engagement

Les dépositaires de l’ODD7 sont l’IRENA et l’Agence internationale de l’énergie (AIE), la Division des statistiques des Nations Unies (UNSD), la Banque mondiale et l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Ils ont rappelé que le Dialogue de haut niveau des Nations Unies sur l’énergie, qui s’est tenu en septembre dernier, a réuni les gouvernements et les parties prenantes pour accélérer l’action afin de parvenir à un avenir énergétique durable qui ne laisse personne de côté.

Les partenaires ont exhorté la communauté internationale et les décideurs politiques à préserver les gains vers l’ODD 7 et à rester engagés dans une action continue vers une énergie abordable, fiable, durable et moderne pour tous. Ils doivent également continuer à se concentrer sur les pays qui ont le plus besoin d’aide.

Pour les gens et la planète

Le Dr Maria Neira de l’OMS a souligné pourquoi l’accès à une cuisine propre est essentiel.

Elle a déclaré que des millions de personnes sont tuées par des maladies cardiaques, des accidents vasculaires cérébraux, des cancers et des pneumonies parce qu’elles dépendent toujours de combustibles et de technologies de cuisson sales qui sont les principales sources de pollution de l’air.

« Les femmes et les enfants sont particulièrement à risque – ils passent le plus de temps à la maison et autour de la maison et portent donc le fardeau le plus lourd pour leur santé et leur bien-être », a déclaré le Dr Neira, Directrice du Département de l’environnement, du changement climatique et de la santé de l’OMS.

« La transition vers une énergie propre et durable ne contribuera pas seulement à améliorer la santé des gens, elle protégera également notre planète et atténuera les impacts du changement climatique », a-t-elle ajouté.

Distribué par  African Media Agency pour Onu Info.

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Source : African Media Agency (AMA)

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African Media Agency (AMA)

Africa: Dramatic drop forecast in COVID deaths, but no time to ‘sit back and relax’

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NEW YORK, USA, 03rd June 2022 -/African Media Agency (AMA)/-COVID-19 deaths in Africa are forecast to decrease by 94 per cent this year compared to last year the World Health Organization (WHO) said on Wednesday.

That’s down from a “catastrophically high” average of 970 fatalities each day last year to around 60 a day by the end of 2022.

“The low number of deaths expected this year is a huge achievement for the region and a testament to the efforts of countries and partners,” WHO Regional Director for Africa Matshidiso Moeti told journalists at a virtual press conference.

Despite the new WHO modelling projection compared with last year – the pandemic’s most lethal – actual cases are estimated to drop by a little over a quarter this year.

“However, the job is not yet done. Every time we sit back and relax, COVID-19 flares up again,” she cautioned.

Stay vigilant

The analysis, which was published this week in the Lancet Global Health scientific journal, finds that while the region reported 113,102 deaths through official channels last year, about one in three were missed, driving the actual number of deaths up to a projected 350,000.

The modelling suggests that if current variants and transmission dynamics remain constant, around 23,000 people are expected to die by the end of this year.

However, a variant that is 200 per cent more lethal, would cause an increase in deaths to more than 70,000.

“The threat of new variants remains real, and we need to be ready to cope with this ever-present danger,” cautioned Dr. Moeti.

Unreported cases

The study’s findings infer that only one in 71 COVID-19 cases in Africa have been recorded and projects 166. 2 million infections this year compared with the estimated 227.5 million that occurred in 2021.

The decline in cases and deaths in 2022 is due to increasing vaccinations, improved pandemic responses and natural immunity from previous infections that, while not preventing re-infections, stop severe forms of the disease leading to death. 

A deadly year

The analysis estimates that COVID-19 was the seventh major cause of death in Africa last year, just below malaria.

The significant increase last year was due to the more infectious and severe Delta variant.

Ramp up services

“We have learnt many lessons on how to stay a step ahead of the virus,” said Dr. Moeti.

As the pandemic persists, WHO maintained that it is crucial to ramp up comprehensive healthcare services, including preventive measures, treatment and vaccination for vulnerable populations.

Targeted surveillance will also be critical to monitor hospitalization, the burden of comorbidities and the emergence of new variants.

 “Now is the time to refine our response and identify populations most at-risk of COVID-19,” said the WHO official.

Countries must intensify efforts to conduct a targeted response that provides the most vulnerable people with the health services they need, including COVID-19 vaccines and effective treatment.”

Detailing deaths

COVID-19 deaths have been uneven across the African region.

High or upper middle-income countries and those in the South African Development Community (SADC) have around double the mortality rates than that of lower and lower-middle-income countries in Africa’s other economic regions.

The analysis shows that the variation in the number of deaths were driven by biological and physical factors – primarily comorbidities such as hypertension, diabetes, chronic obstructive pulmonary disease, HIV, and obesity – that increase the severity and risk of mortality in COVID-19 patients.

“The divergent death rates between countries in the region emphasize the need for tailored responses,” said Dr. Moeti. “As the pandemic persists, what is clear is that our actions need to keep pace with what remains an evolving and complex situation”.

Omicron offers ‘limited protection’ against reinfection

New data relating to the pandemic globally, released by WHO on Thursday, suggests that people who’ve been infected with the Omicron variant can expect “limited protection” against catching it again.

Latest evidence also suggests that immunity against severe COVID illness is more robust among those who’ve been infected by the coronavirus and vaccinated against it, than it is for people who’ve only been infected, or only been jabbed.

The priority for national health agencies should be to vaccinate all adults, focusing on healthcare workers, people with low immunity and older persons, WHO said.

Distributed by  African Media Agency on behalf of Un News.

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Source : African Media Agency (AMA)

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