Dans le rapport sur la réponde des Private Equite & Venture Capital en Afrique à la COVID-19, l’Association des entreprises du capital risque et Oxford Business Group montre que l’Afrique reste une destination attractive dans ce contexte de crise mondiale.
Avec 1,1 milliards de dollars de fonds mobilisés au premier semestre, les données de l’étude que l’Afrique n’est pas devenue moins attractive par rapport à d’autres marchés pour les investisseurs du capital risque. Les secteurs qui ont attiré le plus de fonds sont les finances, l’informatique et la grande consommation. Tandis que la santé a représenté 24 % des levées en valeur.
Certains fonds anticipent une réduction des fonds en provenance de l’Europe et des investisseurs de l’Asie. En outre, l’étude met en lumière que des réformes juridiques dans les pays pour créer un environnement plus propice au capital-risque soient nécessaires pour soutenir la relance économique. Le Ghana par exemple s’est engagé, dans son plan de relance COVID-19, a réformer le cadre institutionnel de la promotion de l’investissement et renforcer les capacités du Centre de promotion des investissements ghanéens.
Tant que les besoins de liquidité vont persister, les besoins en nouvelles sources de financement vont s’intensifier. En Afrique, les financements proviennent principalement de l’extérieur du continent. Exploiter les sources locales de financement comme les pensions de retraite constitue une opportunité. Mais cela peut nécessiter des réformes juridiques dans certaines régions. Dans certains pays, les fonds de pension ont considérablement élargi leurs champs d’action grâce à l’adoption d’une législation permettant de considérer les fonds de pension comme des financements alternatifs. Au Kenya, la loi de 2016 a permis aux fonds de pension d’investir jusqu’à 10 % de ses actifs dans le capital-risque et le capital-investissement. Les fonds d’investissement et les entreprises de capital-risque sont devenus les classes d’actifs à la croissance la plus rapide pour les fonds de pension.
Une majorité de LP pense que le capital local catalysera l’industrie du PE en Afrique. En effet, la majorité prévoit de maintenir ou d’accroître leurs allocations en Afrique jusqu’en 2022. « Nous prévoyons une augmentation des fonds locaux, en particulier des fonds publics comme le Fonds souverains d’investissement de richesse nigérian » a déclaré Ishmael Tokunboh, directeur associé d’Alitheia Capital à Oxford Business Group.
You must be logged in to post a comment Login