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Covid19

COVID-19 : le trafic aérien africain pourrait chuter de plus de 54 % en 2020

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L’Association du transport aérien international (IATA) alerte sur la situation critique du transport aérien avec de nouvelles données publiées le 13 août 2020. L’impact de la pandémie sur l’industrie est très important : plus de 3,5 millions d’emplois pourraient être perdus, le trafic devrait baisser de 54 %.

«  Le COVID-19 a dévasté les économies africaines et a pratiquement paralysé la connectivité aérienne à travers le continent. Et la situation empire. Les conséquences économiques résultant d’un continent déconnecté sont graves. Des millions d’emplois et de moyens de subsistance sont menacés dans les entreprises familiales », a déclaré Muhammad Al Bakri, vice-président régional de l’IATA pour l’Afrique et le Moyen-Orient. Les chiffres sont inquiétants : les pertes d’emplois dans l’aviation et les industries connexes pourraient augmenter jusqu’à 3,5 millions et le trafic devrait baisser de plus de 54 % par rapport à 2019.

L’IATA appelle à une reprise progressive du transport aérien pour redémarrer le secteur. Il préconise une reprise en deux axes. D’abord une harmonisation du redémarrage du transport aérien. Ensuite il propose d’augmenter le support à l’industrie. « Nous sommes reconnaissants aux quelques gouvernements africains qui ont jusqu’à présent fourni des secours à l’aviation – Rwanda, Sénégal, Côte d’Ivoire, Burkina Faso et récemment Cabo Verde. Leurs actions ont contribué à sauver des milliers d’emplois et permettront à certaines compagnies aériennes de redémarrer et de soutenir les économies plus larges qu’ils servent. Mais la situation s’aggrave. Des mesures de secours continues sont essentielles pour minimiser les pertes d’emplois et garantir le rétablissement de la connectivité », a déclaré Albakri.

Air Côte d’Ivoire, la compagnie nationale ivoirienne a bénéficié d’un soutien étatique de 13,2  milliards FCFA (24 millions $). En outre, les vols domestiques ont repris depuis début juillet.  « Nous pensons que si nous pouvons démarrer au mois de juillet, nous allons, si tout se passe bien, récupérer 80 % de nos passagers d’ici la fin de l’année », a expliqué René Decurey à Agence ecofin.

Lynn-karelle
Expert Etude Sectorielle
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