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Economie

La Banque Mondiale projette une croissance de 3,4 % en Afrique subsaharienne en 2019

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Dans l’édition de janvier 2019 des Perspectives pour l’économie mondiale, la Banque Mondiale projette un fléchissement de la croissance dans le monde de 3 % en 2018 à 2,9 % en 2019. En revanche l’Afrique Subsaharienne n’est pas concernée par ce fléchissement et devrait enregistrer un taux de croissance de 3 ,4 %.

Une croissance mondiale qui fléchit à 2,9 %

« Après avoir tourné à plein régime au début de 2018, l’économie mondiale a perdu de la vitesse en cours d’année et le chemin pourrait être encore plus cahoteux en 2019 », indique Kristalina Georgieva, directrice générale de la Banque mondiale.  L’institution projette une réduction de la croissance mondiale de 3% 2018 à 2,9 % en 2019. Cette tendance s’explique par un affaiblissement des échanges commerciaux internationaux et l’activité manufacturière mondiale faiblissent, des tensions commerciales encore fortes, des pressions importantes des marchés financiers dans les pays émergents.

La banque indique que la reprise dans les pays exportateurs de produits de base stagne. Tandis que l’activité dans les pays importateurs de ce type de marchandises ralentit. En 2019, la croissance ne suffira pas à réduire l’écart de revenus par habitant avec les économies avancées dans environ 35 % des marchés émergents et des économies en développement et dans 60 % des pays confrontés à des situations de fragilité, de conflit et de violence.

Accélération de la croissance en Afrique subsaharienne

En prenant comme hypothèses de base une diminution de l’incertitude pesant sur les politiques publiques, l’amélioration de l’investissement dans les grandes économies et la poursuite d’une croissance robuste dans les pays à faible intensité de ressources, la croissance devrait s’accélérer à 3,4% en 2019.

Au Nigéria, l’expansion devrait s’intensifier pour atteindre 2,2 % en 2019 sur la base d’une reprise de la production pétrolière et d’un scénario selon lequel une lente amélioration de la demande privée freinera la croissance du secteur industriel non pétrolier. Enfin, en Afrique du Sud, l’expansion économique devrait prendre un peu de vitesse pour afficher un taux de 1,3 % dans un contexte caractérisé par les contraintes pesant sur la demande intérieure et le montant limité des dépenses publiques.

Lynn-karelle
Expert Etude Sectorielle
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