Le GSMA a publié son état des lieux sur le mobile money dans le monde en
2019. L’argent mobile passe un nouveau cap dans le monde avec plus d’un
milliards de comptes et des entreprises qui deviennent profitables.
L’industrie du mobile money en route vers la profitabilité
Avec 290 services en direct dans 95
pays le mobile money s’impose comme un courant dominant dans le monde. Le
nombre de comptes mobile money est en hausse de 10,2 % en glissement annuel et
s’établit à 1,04 milliards de comptes en 2019. De plus, le nombre de comptes
actif a augmenté de 13,2 % à 372 millions de comptes actifs. Les transactions
en volume sont en hausse de 13,6 % à 37,1 milliards FCFA. En fait, le ratio des
transactions numériques sur les transactions en espèces a atteint 1,3, soit une
augmentation de 50% depuis 2017. Une plus grande proportion d’argent entre et
sort du système sous forme numérique, plutôt que par une conversion en espèces.
Cela est principalement dû au fait que l’industrie est devenue partie de
l’écosystème financier. Tandis que les transactions en valeur ont progressé de
26 % à 690,1 milliards de dollar. La GSMA projette une croissante forte des transactions
avec plus d’1 milliard de dollar de transaction d’ici 2023 soit 2,8 milliards
de dollars par jour. Enfin 60 % des
fournisseurs mobile money ont eu EBIDTA positif en 2019. Les acteurs
investissent leurs revenus directs dans les produits et services innovants, l’expansion
du réseau et les commissions d’agents.
L’Afrique tire la croissance mondiale du Mobile Money
Le nombre de comptes mobile money a
cru de 9,9 % à 249 millions en 2019. Avec 181 millions de compte actifs, le
nombre de compte actifs a progressé de 10,6 % en glissement annuel. L’Afrique
de l’Ouest (21 millions de nouveaux comptes), l’Afrique Centrale (6 millions de
nouveaux comptes) sont les moteurs de cette croissance.
L’Afrique de l’ouest compte 163
millions de comptes en 2019. Malgré cette hausse du nombre total de comptes, le
nombre de comptes actifs a baissé de 21,5 % et s’établit à 56 millions. Les
transactions ont diminué de 28,4 % à 4,8 milliards FCFA. En revanche les transactions
en valeur ont progressé de 34,9 % et s’élève à 130 milliards de dollars.
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