Alors que la ville produit une partie importante du gaz et pétrole ivoirien, le lancement d’une ligne de transport solaire est le premier bas pour la construction d’une cité écologique selon le maire.
Expérience inédite
Disponible depuis le début de l’année 2018, des voiturettes à trois et mesurant 2,7 mètres de long et deux hauts. Ces voiturettes se chargent à l’énergie solaire grâce à des panneaux photovoltaïques de 12 volts. Ces véhicules peuvent circuler en autonomie 140 kilomètres.
Pour cette phase pilote, la flotte est composée de 10 véhicules. L’entrepreneur Marc Togbé a choisi une stratégie tarifaire de prix bas : le prix de la course est deux fois plus bas qu’une course classique à 100 FCFA contre 200 FCFA pour les wôro-wôrô. Cette stratégie semble payante, entre 500 et 1 000 personnes utilisent ces voitures chaque jour soit un chiffre d’affaires mensuelles minimum de 1,5 million FCFA avec pour l’hypothèse d’une course par personne.
« C’est moins cher et tranquillisant! », affirme Sandrine Tétélo, une commerçante de Jacqueville, à propos de ces tricycles solaires. »
Un virage écologique pour une ville riche en ressources pétrolières
La zone de Jacqueville produit une proportion importante du gaz et du pétrole ivoirien : les pipelines de plusieurs compagnies étrangères qui exploitent le pétrole et le gaz traversent Jacqueville jusqu’à des raffineries à Abidjan. Mais les retombées locales de cette activité restent très faibles. Des manifestations ont eu entre 2009 et 2014 contre cette production de gaz. Le maire a pour ambition de construire une cité écolo touristique sur un espace de 240 hectares avec un budget prévisionnel de 6 milliards de FCFA.
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