Le ministère de l’Économie et des Finances a publié sa note de conjoncture à fin mai 2022. Il ressort que le climat des affaires s’est amélioré. Cependant, le moral des dirigeants d’entreprise s’est dégradé.
Dans une conjoncture internationale marquée par les tensions inflationnistes en relation avec la hausse des prix des produits énergétiques, de l’engrais, du blé et de l’huile raffinée, la croissance économique mondiale devrait ralentir.
Alors que la confiance des chefs d’entreprise s’est dégradée en glissement annuel, l’indice du climat s’est amélioré. L’activité économique s’est améliorée dans les trois secteurs. Le secteur primaire a augmenté grâce à l’agriculture d’exportation, mais reste confronté à des chocs sur l’offre locale des produits vivriers et l’offre sous régionale de bétail. De plus, on a observé un dynamisme dans le BTP et l’activité industrielle ressort en hausse par rapport au mois de mars 2021. Enfin, on a observé une hausse des branches sauf le transport ferroviaire.
En moyenne sur les cinq premiers mois de l’année, les prix à la consommation croissent de 4,4 %, en glissement annuel. Cette augmentation des prix est portée par les prix des produits comestibles (+5 %) et les produits non comestibles (+2,8%).
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