Avec une capacité de 50 000 tonnes par an, l’usine Transcao, construite avec l’appui de la Chine, illustre la volonté d’Abidjan d’ancrer localement la valeur ajoutée de sa production cacaoyère. Objectif à terme : tripler la capacité et développer des produits finis made in Côte d’Ivoire.
Dans un contexte de diversification économique et de valorisation des matières premières, la Côte d’Ivoire vient d’inaugurer un projet industriel majeur : l’usine Transcao, dédiée à la transformation du cacao. Implantée dans le parc industriel de PK24 à Anyama, au nord d’Abidjan, l’infrastructure a été financée et construite par la société chinoise China Light Industry Nanning Design Engineering Co., Ltd.
D’une capacité de transformation initiale de 5 000 tonnes, extensible à 100 000 tonnes, l’usine comprend aussi un entrepôt de stockage de 160 000 tonnes, un centre de formation aux métiers du cacao et un pôle administratif. À l’horizon deux ans, l’extension des lignes pourrait porter la capacité installée à 210 000 tonnes, selon le Conseil du café-cacao.
Le complexe a permis la création de 1 400 emplois et s’impose comme un jalon de la coopération économique entre la Chine et la Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire, qui transforme aujourd’hui environ un tiers de sa production, veut accélérer pour capter davantage de valeur ajoutée. Le modèle Transcao pourrait être reproduit dans d’autres bassins de production à forte densité agricole.