Dans la dernière édition de son rapport Perspectives économiques en Afrique 2021 – un examen annuel des performances économiques de l’Afrique, la BAD projette une croissance économique de 3,4 % en 2021.
Les économies vont rebondir
Après la récession enregistrée en 2020 (-2,1 %) à cause de la pandémie, le taux de croissance de l’Afrique devrait être de 3,4 % selon la BAD.
Bien que toutes les économies de l’Afrique aient été touchées par la pandémie, les économies dépendantes du tourisme, celles exportatrices du pétrole et les autres économies à forte intensité en ressources ont été les plus durement touchées par la pandémie. Ces économies, dont les fondamentaux ont été fragilisés par la pandémie, devraient rebondir indique le rapport.
Les gouvernements du continent ont augmenté leurs dépenses publiques alors que leurs recettes fiscales ont diminué l’année dernière afin de soutenir leurs économies pendant la crise. Cette augmentation des dépenses a provoqué une pression sur les soldes budgétaires et la dette.
Le risque de surendettement des pays augmente
Selon les estimations de la banque, les gouvernements ont besoin de 154 milliards de dollars américains en 2020/21 pour faire face à la crise. Les plans mis en place pour relancer l’économie ou limiter l’impact vont provoquer une augmentation de la dette à court et moyen terme. Cette évolution de la dette fait émerger des vulnérabilités. En effet, six pays sur 38 pays, africains, qui disposaient d’une analyse de la soutenabilité de la dette, étaient en surendettement. Tandis que 14 pays sur 38 avaient un risque élevé de surendettement. En outre, les agences de notation devraient réduire les notations des pays africains et impacter négativement les pays.
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