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Le Rwanda, pays africain le plus attractif selon les investisseurs internationaux

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Selon le 5e baromètre Havas Horizons réalisé par la Commission Économique pour l’Afrique des Nations Unies et le Groupe Havas 85 % des investisseurs internationaux sont optimistes pour la croissance en Afrique.

La 5e édition du baromètre Havas Horizons 2021, réalisée par la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies (CEA) et le groupe Havas, a été rendu publique. Une centaine de représentants des principales institutions financières et bancaires africaines, ou exerçant une activité en Afrique, et des acteurs contribuant activement à son développement économique ont été interrogé.

L’Afrique est perçue comme une région attractive par les investisseurs. 84,9 % ont réaffirmé leur optimisme face aux perspectives économiques du continent. Cependant, l’optimisme est en baisse (il était de 100 % en 2015 et de 92 % en 2018).

L’Afrique de l’Est est perçue comme la région avec le plus fort potentiel devant l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique du Nord. Par ailleurs, le Rwanda, le Nigeria et l’Ethiopie constituent le trio de tête des pays les plus attractifs. En revanche, la Côte d’Ivoire et le Kenya, sortent du trio de tête par rapport aux études de 2015 et 2018.

Le développement de la Zone de Libre-échange Continentale Africaine, l’émergence d’une classe moyenne et la volonté de se positionner sur des marchés d’avenir constituent les éléments clé pour investir.

Selon les investisseurs, les principaux défis du continent pour améliorer son attractivité sont : l’amélioration de la qualité des infrastructures, l’accès à l’éducation et la lutte contre l’instabilité politique. En revanche, les freins principaux sont : la mauvaise gouvernance, l’instabilité politique et l’insécurité, la faible qualification de la main d’œuvre.

« Les investisseurs internationaux consacrent la constitution de la ZLECAf, d’un marché africain plus large, mieux intégré et dont les barrières au commerce sont appelées à disparaitre. Celle-ci donnera un coup de pouce aux échanges intra-africains et doit servir de tremplin à l’industrialisation du continent ainsi qu’à la diversification tant souhaitée de son économie », a déclaré Vera Songwe, Secrétaire générale adjointe des Nations Unies et Secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique.

Lynn-karelle
Expert Etude Sectorielle
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