Le Fonds africain de développement finance la réhabilitation de 242 kilomètres de routes reliant le Burkina Faso, le Mali et la Côte d’Ivoire. Un projet ambitieux, cofinancé par la Banque islamique de développement et l’Union européenne, destiné à transformer les corridors économiques et à dynamiser l’économie locale.
En Afrique de l’Ouest, la réhabilitation de 242 kilomètres de routes reliant le Burkina Faso et le Mali à la Côte d’Ivoire marque une avancée majeure dans le renforcement des corridors économiques régionaux. Avec un financement de 102,76 milliards de FCFA approuvé par le Fonds africain de développement, ce projet entend moderniser les infrastructures clés tout en répondant aux besoins des populations locales.
Outre les routes transfrontalières, le projet inclut des pistes rurales, des voies urbaines et un pont stratégique sur la rivière Léraba. Ces aménagements viseront non seulement à améliorer les échanges commerciaux, mais également à protéger les communautés contre les effets du réchauffement climatique et à soutenir le développement d’activités agro-pastorales, minières et touristiques.
Ce projet, également soutenu par la Banque islamique de développement (90,52 milliards de FCFA) et l’Union européenne (16,40 milliards de FCFA), traduit une approche intégrée alliant infrastructures modernes, formation des jeunes et autonomisation des femmes. « La valorisation des chaînes de valeur agricoles et animales, combinée à l’accès accru aux marchés, aura un impact durable sur la lutte contre la pauvreté », a souligné Lamin Barrow.
Avec une exécution prévue jusqu’en 2030, ce programme entend transformer durablement les localités traversées, en faisant des corridors Abidjan-Bobo Dioulasso-Ouagadougou et Bamako-Man-San Pédro des vecteurs de prospérité partagée en Afrique de l’Ouest.
