les flux d’investissement directs étrangers ont diminué de 16 % à 40 milliards de dollars en 2020 a indiqué la CNUCED.
La pandémie a fortement impacté le continent avec une baisse de 16 % des investissements directs étrangers (IDE). Les pays les plus touchés sont ceux qui sont dépendants des matières premières. Les annonces de nouveaux projets ont chuté de 62 % à 29 milliards de dollars. De plus, les fusions et acquisitions transfrontalières (F&A) ont chuté de 45 % à 3,2 milliards de dollars, contre 5,8 milliards de dollars en 2019. Enfin, les annonces de financement de projets internationaux ont baissé de 74 % à 32 milliards de dollars.
Les flux d’IDE vers l’Afrique subsaharienne ont baissé de 12 % pour atteindre 30 milliards de dollars. Les IDE vers l’Afrique australe ont diminué de 16 % pour atteindre 4,3 milliards de dollars. Le Mozambique et l’Afrique du Sud représentaient la plupart des entrées en Afrique australe. En Afrique de l’ouest, les IDE ont baissé de 18 % à 9,8 milliards de dollars. Mais on observe une augmentation des flux entrants au Nigéria et au Sénégal. En Afrique de l’est, les IDE ont chuté de 16 % à 6,5 milliards de dollars. L’Afrique centrale a été la seule région d’Afrique à avoir enregistré une augmentation des IDE en 2020, avec des entrées de 9,2 milliards de dollars.
Les sorties d’IDE en provenance ont baissé de 66 % et se sont élevées à 1,6 milliard de dollars. Le Togo, le Ghana et le Maroc ont enregistré les sorties les plus importantes.
La CNUCED projette une augmentation des IDE en 2021. En revanche, les IDE vers le continent devraient augmenter de 5 %. Ce taux est inférieur aux taux de croissance dans le monde à cause d’une hausse de la demande de matière première, la reconfiguration des chaînes de valeur mondiales et la finalisation imminente du protocole d’investissement durable de l’accord de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
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