Le Burkina Faso a enregistré une hausse du PIB estimé à 6,3 % en 2017. Cette croissance est protée par les mines et les services alors que la production agricole a baissé à cause de la sécheresse et de la peste. L’inflation annuelle s’est stabilisée à 2,1 % depuis fin décembre 2017.
Malgré une hausse de 1,3 point des recettes fiscales, le déficit budgétaire a augmenté en 2017. Cette augmentation s’explique par une hausse des salaires, des transferts et de l’investissement public. En revanche, la dette publique est restée stable à 37,7 % du PIB grâce à la hausse du PIB et l’appréciation de l’euro face au dollar.
« La mission prévoit que la croissance du PIB se stabilisera à 6 % en 2018, freinée par les problèmes de sécurité, l’impact négatif des grèves dans le secteur public sur l’activité économique dans le secteur privé et l’assainissement des finances publiques. Ancrée par le rattachement à l’euro, l’inflation devrait rester voisine de 2 % par an » a indiqué Mme Dalia Hakura du FMI.
Le fonds signalent que les risques sécuritaires, les tensions sociales, la baisse des produits de base sont les risques qui peuvent négativement impactés ces prévisions.
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