La pandémie du Covid 19 affecte
l’économie planétaire et le gouvernement ivoirien projette une baisse de 50 %
de la croissance du PIB. Tous les secteurs vont être impactés à des degrés
divers. Décryptage dans cette analyse du cabinet Onpoint.
Dans une note intitulée Côte d’Ivoire, tes légions remplies de vaillance contre le COVID19, le cabinet Onpoint évalue les impacts économiques possibles sur les entreprises en Côte d’Ivoire.
Les fondamentaux de l’économie sont
détériorées
Avant le
début de la pandémie, la Côte d’Ivoire disposait de fondamentaux solides :
le taux de croissance moyen du PIB était de 8,6 % entre 2011 et 2018, l’économie
ivoirienne est une des plus diversifiées, l’investissement représentait environ
30 % du PIB et tirée par le secteur privé et des finances publiques saines.
La
pandémie a ébranlé tous les fondamentaux macro-économiques pourtant solides la
Côte d’Ivoire. En effet comme dans tous les pays du monde, les finances
publiques vont être sous pression (absence de collecte d’impôts, baisse des revenus,
etc.). De plus, les cours des matières premières sont affectés. Par exemple le
prix du caoutchouc est en baisse du fait de la fermeture de la plupart des
usines automobiles. Le coton est en forte baisse du fait du confinement mondial
et de la fermeture des centres
commerciaux à travers le monde occidental. Enfin le système financier, il
rentre dans la crise après une période de croissance quasi interrompu depuis quasiment 20 ans.
Tous les secteurs vont être
affectés à des niveaux différents
Selon l’analyse,
les acteurs impactés par la crise peuvent être regroupés en cinq groupes :
- un premier groupe de secteurs
très sévèrement touchés : textile, hévéa, transport aérien, transport de marchandises, hydrocarbures, commerce
- un deuxième groupe sévèrement
touchés : banque, assurance et télécom
- un troisième groupe
moyennement touché : construction, vivrier, grande distribution
Télécoms, l’électricité et l’eau, l’industrie
chimique et plastique
Les Très
Petites Entreprises et les PME formelles et informelles vont être très impactés
par la crise. Les TPE et PME des secteurs de la construction, le commerce, la fabrication, l’hébergement & la Restauration, l’immobilier
et les services aux entreprises vont
être sinistrés. Tandis que le transport et l’entreposage devrait être
moyennement sinistrés. Enfin l’éducation, la santé et la communication devrait
être moyennement sinistrés.
Le
cabinet propose pour trois grandes mesures pour soutenir ces secteurs :
- éviter les faillites : alléger les charges fixes des secteurs fortement affectés GE, PME/TPE et déployer des mesures renflouement/nationalisation su les entreprises stratégiques
- maintenir l’emploi : actionner le mécanisme de maintien de l’emploi contre subvention
- soutenir le secteur bancaire : actionner le mécanisme de maintien de l’emploi contre subvention
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