Avec 15 339,2 milliards de FCFA, le projet de budget 2025 marque une progression de 11,8 % par rapport à 2024. Le ministre des Finances, Adama Coulibaly, a présenté ses grandes lignes devant la Commission des Affaires économiques et financières, insistant sur la consolidation budgétaire et le développement des investissements stratégiques.
Le projet de loi des finances pour 2025, dévoilé ce lundi 18 novembre 2024 par le ministre Adama Coulibaly, traduit la volonté du gouvernement de maintenir une trajectoire de croissance tout en respectant les équilibres budgétaires.
Avec des ressources globales estimées à 15 339,2 milliards FCFA, dont 7865,4 milliards FCFA issus des recettes budgétaires, ce budget vise à stimuler les investissements tout en maîtrisant les dépenses courantes. Le ministre a annoncé une amélioration significative de la pression fiscale, qui atteindrait 15,4 % du PIB en 2025, contre 14,4 % en 2024, traduisant une collecte accrue des recettes fiscales.
Sur le plan des dépenses, le projet consacre 54 % du budget total à des investissements prioritaires, notamment dans les infrastructures, l’éducation et la santé. L’amortissement de la dette demeure un poste clé, représentant 26 % des dépenses totales. Par ailleurs, le déficit budgétaire devrait se réduire à 3 % du PIB, contre 6,8 % en 2022, une trajectoire conforme aux objectifs fixés par l’UEMOA.
Le budget 2025 s’inscrit dans la continuité des réformes économiques et sociales du Plan national de développement (PND) 2020-2025. Parmi les priorités figurent l’industrialisation, le développement des infrastructures et la promotion du capital humain. Ainsi, 289,2 milliards FCFA seront dédiés à l’éducation et à la formation, tandis que 704,9 milliards FCFA iront au renforcement de l’inclusion sociale et à la lutte contre les inégalités.