Une deuxième vague d’infections touche l’Afrique de l’Ouest et centrale. Les experts sont pessimistes car les températures sont plus basses et que les pays ne peuvent pas se permettre un vaccin.
Le Nigéria, le Niger, la Mauritanie, le Burkina Faso, le Mali, le Togo et la République démocratique du Congo ont atteint des niveaux d’infection record de contamination, selon Reuters. De plus, les infections au Sénégal augmentent également rapidement qui vient de durcir ses mesures sanitaires.
Les pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre signalent entre des dizaines et quelques centaines de nouveaux cas quotidiens. Mais les gouvernements peinent à faire respecter les mesures depuis plusieurs. Les experts craignent donc une nouvelle vague plus importante que la première.
« Tout petit avantage que le virus peut obtenir l’aidera, qu’il s’agisse d’une baisse de température ou d’humidité. Cela peut affecter les taux de transmission », a déclaré Mohammad Sajadi, professeur associé à l’Institut de virologie humaine de l’Université du Maryland aux États-Unis. Or la majorité des pays africains ne disposent pas de ressources financières suffisantes pour acheter le vaccin en quantité importante.
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