Jean-Marc Kadund: de maître nageur à la sangsue

L’épopée Jean-Marc Kabund ne connaîtra probablement pas sa fin d’aussitôt. Le président a.i. (contesté) de l’UDPS ne semble pas prêt à céder son fauteuil au Bureau de l’Assemblée nationale.

Sa stratégie : recourir aux cours et tribunaux pour faire invalider sa destitution. Pourtant, sieur Kabund avait en toute sportivité accepté son éviction.

Étrange revirement de la part de ce donneur de leçons sur la démocratie et l’État de droit. S’accrocher à un fauteuil pour présider des députés qui ne veulent plus de lui.

Il y a lieu de s’interroger sur son combat réel. Mais une chose est sûre, on est loin du bien-être de la population.

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Une correspondance légale mais dénuée de sens moral

Dans une lettre du 01 juin, Jean-Marc Kabund accuse réception la lettre de Jeannine Mabunda lui annonçant sa destitution.

Toute honte bue, il souligne son étonnement d’apprendre sa destitution « présumée « .

« C’est avec étonnement que j’apprends de votre courrier […] que j’aurais été destitué au cours de la séance plénière du 25 mai ».

Et pour confirmer cette destitution, Jean-Marc Kabund exige l’acte juridique de cette destitution.

« Comment puis-je vous croire, en absence d’un acte juridique voté dans ce sens? »

Une exigence justifiée et légale qui, pourtant, ressort une dangereuse bipolarité de la part Jean-Marc Kabund.

Il nage en plein dans sa théorie de 2 bonbons. Jean-Marc Kabund au courant de sa destitution et Jean-Marc Kabund non au courant de sa destitution.

A se demander à qui on à affaire. L’homme se dédouble au gré de ses intérêts. Quand il s’agit de faire le show, il est maître nageur. Et quand vient l’heure de la diète, il devient sangsue et il s’accroche.

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Arthur Bitambi

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Source : African Media Agency (AMA)