Selon Les Dernières Perspectives Economiques de la Banque Mondiale, la croissance devrait ralentir dans le monde et en Afrique subsaharienne.
La croissance mondiale devrait ralentir à 2,1 % en 2023 augmentant les risques de tension financières dans les marchés émergents . « L‘économie mondiale est dans une position précaire, En dehors de l’Asie de l’Est et de l’Asie du Sud, elle est loin du dynamisme nécessaire pour éliminer la pauvreté, lutter contre le changement climatique et reconstituer le capital humain. En 2023, le commerce progressera à moins d’un tiers du rythme observé dans les années précédant la pandémie. La faiblesse des finances publiques a déjà fait basculer de nombreux pays à faible revenu dans une situation de surendettement. Dans le même temps, les financements nécessaires pour atteindre les objectifs de développement durable dépassent largement les projections les plus optimistes en matière d’investissement privé » a déclaré Indermit Gill, économiste en chef et premier vice-président du Groupe de la Banque mondiale.
La croissance de l’Afrique subsaharienne devrait encore reculer à 3,2 % en 2023 avant
de remonter à 3,9 % en 2024. Ce ralentissement devrait s’expliquer par des problèmes de chaque pays et l’aggravation des perturbations économiques extérieures.
L ‘ inflation continue d’être élevée dans la majorité des pays de la zone. Elle a accentué les difficultés économiques et a augmenté l’insécurité alimentaire.
Les perspectives de croissance sont baissières pour les trois grandes économies : Afrique du Sud, Angola et Nigéria. L ‘ économie sud-africaine est grevé par les délestages, l’inflation et le durcissement des politiques intérieures et d’une atténuation de la demande extérieure. Tandis que les perspectives de croissance sont négatives à cause de la baisse des prix de l’énergie et la stagnation de la production pétrolière.
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