La majorité du trafic internet Africain est échangée par satellite ou un câble de fibre optique sous-marin. Cette situation s’explique par le manque d’IXP, ce sont des nœuds où de multiples réseaux locaux et internationaux, fournisseurs de services internet et fournisseurs de contenu interconnectent leurs réseaux pour échanger efficacement le trafic internet via un arrangement généralement appelé appairage.
Selon l’Africa IXP Association (Af-IX), il existe approximativement 44 IXP actifs répartis dans 32 pays d’Afrique. Pour les autres pays qui manquent d’IXP, les utilisateurs expérimentent des connexions de faible de qualité et les hébergements de contenus locaux sont découragés. L’appairage des IXP contribue à conserver le trafic internet d’un pays au niveau local en transférant du trafic depuis des liaisons internationales relativement coûteuses vers des liaisons locales plus abordables.
Facebook et l’Internet Society ont conclu un partenariat pour accroître les points d’échange internet (IXP) dans toute l’Afrique. Ce partenariat consiste à la promotion du développement d’infrastructure IXP, à la formation des collectivités. « La communauté d’internet a adopté l’objectif d’avoir au moins 80 % du trafic internet consommé en Afrique accessible localement, et seulement 20 % provenant de l’extérieur du continent à l’horizon 2020 », « Nous nous rapprochons de cet objectif grâce aux nombreuses activités promouvant l’interconnexion et l’hébergement en Afrique, et aux partenariats tels que celui que nous avons annoncé aujourd’hui avec Facebook » explique Dawit Bekele, directeur du Bureau régional africain pour l’Internet Society.
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